Le Lamb : l’art de la défense

Entrez dans les tréfonds de l’Afrique et vous découvrirez du mystère. Percez les mystères et vous serez face à un trésor culturel inestimable. Un panache de merveilles, de cultures et de traditions à connaître et comprendre. C’est la condition pour être un(e) initié(e). 

Dans l’univers Ultimes Griots, les arts rivalisent de richesses. L’art de la défense, le lamb nous en dit plus dans ce récit.

Plus qu’un sport, le Lamb est une pratique fondamentale du patrimoine culturel de KAMA. C’est une lutte, un art de toutes les classes d’âge et de toutes les castes des eloko de KAMA. 

C’est un puissant vecteur pour apprendre, se divertir, se défendre et préparer l’attaque. Comme il est de coutume dans le Kurufuga, les tournois de lamb sont organisés chaque année dans toutes les contrées et cités vassales. 

Le gage de paix

Au delà de son caractère culturel, le lamb est désormais le pilier central d’un accord de paix : le DISSONGO (le prix du miel – en langue bambara). Un compromis signé après plusieurs années de guerre. Lequel donne privilège au vainqueur d’un tournoi de lamb, d’emporter pour sa cité, le tribut annuel de toutes les autres. 

Les contours de l’arène

Avant l’entrée en scène de chaque lutteur, la foule assiste à des simagrées de tous genres. Chaque combattant est accompagné d’un préparateur physique et de son initiateur aux attaques de juju. Lequel lui administre un bain de feuilles, sensé le revitaliser, avant le combat.

Après quoi, place à l’intimidation. Le lamb n’est pas que physique, il est aussi psychologique. À cet effet, chaque lutteur se donne les arguments de sa supériorité. Chacun son histoire et ses exploits, et les griots sont de la partie pour chanter les éloges.

Comme pour confirmer les dires élogieux du Jéli, le lutteur esquisse une danse guerrière. Le torse bombé, les yeux en orbite, chaque pas qu’il pose est posé avec fermeté et force. C’est le signe de la terreur… 

Si la force physique et les techniques anciennes sont utiles pour être à la hauteur de l’adversaire pendant le lamb, les juju ne sont pas moins utiles. Retenez pour l’instant que les juju sont des talismans qui influencent avantageusement les capacités physiques (force, poids, double, etc.) d’un lutteur. Nous y reviendrons dans un prochain article. 

Les règles et variantes du lamb

Comme tout combat, le lamb a des règles. Celles-ci sont complexes et sont parfois au cœur de vives discussions pendant les tournois. Vous retiendrez les règles suivantes :

  • Ne pas sortir du cercle délimitant la zone de combat ;
  • Tous les coups physiques sont permis ;
  • Les attaques de juju sont permises ;
  • Le combattant qui chute (en touchant le sol, des genoux, des quatres membres ou du dos) perd le combat ;
  • Le combattant dont l’adversaire est physiquement mal en point pendant la lutte, remporte le combat.

Plusieurs variantes de cette lutte existent. De l’arène la plus tendre à la plus dangereuse. On distingue la lutte avec ou sans frappes, les attaques de juju ou l’arène la plus risquée : “le kroobata”.  

Au kroubata, aucune faveur n’est admise. Tous les coups sont les bienvenus. L’adversaire peut être pris au cadenas (prise étranglant), au sagbali (fauché mortel) et à bien d’autres techniques mortelles.

On vous avait prévenu… Dans l’univers Ultimes Griots, vous serez plus ignorants quand vous croirai avoir tout su. Nous nous arrêtons là pour l’instant. Surakata ! 

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